Dans certains pays, les droits et les libertés des personnes qui y vivent, sont violés ou limités par le pouvoir. Le pouvoir peut imposer de telles restrictions aux gens en raison de leur race, de leur religion, de leurs croyances politiques ou d’autres particularités.
Les restrictions peuvent consister en violence physique, harcèlement psychologique, arrestations ou autres mesures de police, affaire judiciaire, condamnations ou interdictions d’exercer toute activité, par exemple: travailler comme fonctionnaire d`État, aller à l’école, être membre d’un parti, faire des démonstrations, etc. Les contraintes peuvent être n’importe quelles actions de force, de discrimination ou d’arbitraire.
Le pouvoir dans n’importe quel état ne peut pas violer les droits des gens ordinaires et les limiter au-delà de la loi. Qu’il s’agisse d’hommes, de femmes ou d’enfants, chacun a le droit de vivre librement et selon sa compréhension et sa conscience, tant qu’il n’interfère pas avec les autres gens.
Parfois, les violations et les restrictions ne sont pas commises par le pouvoir mais par d’autres organisations ou groupes auxquels l’État ne peut pas ou ne veut pas s’opposer pour protéger les gens qui en sont victimes.
Dans d’autres pays, la guerre ou les conflits armés menacent la vie et la sécurité de la population civile. La guerre peut être menée avec un pays étranger ou peut être un conflit interne entre différents groupes. Parfois la guerre et le conflit se produisent en même temps.
Lorsque la vie, la sécurité ou les droits d’une personne ne sont pas protégés par son propre État ou que l’État lui-même les viole, cette personne a la possibilité de chercher la sécurité dans un autre pays en demandant un permis de séjour étranger.
Cette opportunité s’appelle “asile”. En Europe, l’asile est appelé “protection internationale”.
Les personnes qui fuient leur pays et demandent l’asile dans un pays étranger sont appelées “réfugiés”.